En 1637, la "Querelle du Cid" déclenche une avalanche de pamphlets sur la nécessité de normes au théâtre. Elle
précipite un débat déjà amorcé et qui a abouti dans la décennie suivante à une stricte codification de la
dramaturgie. Leur but : adapter le concept aristotélicien de catharsis (ou "purge des passions") au monde moderne. Pour cela, la représentation doit être "vraisemblable", c¡¯est-à-dire donner l¡¯illusion de la réalité. Il existe aussi, en
cette période de raffermissement de l¡¯ordre, l¡¯idée chez les écrivains que la beauté et la grâce naissent du travail et de la discipline, et non de l¡¯improvisation.
1637³âÀÇ < ¸£ ½Ãµå > ³íÀïÀº ¿¬±Ø¿¡¼ ±Ô¹üÀÇ Çʿ伺À» Á¦±âÇÏ´Â ¼Ò³í¹®ÀÌ ½ñ¾ÆÁö´Â °è±â°¡ µÇ¾ú´Ù. ÀÌ·¸°Ô ¹ßÇ¥µÈ ÀÏ·ÃÀÇ ¼Ò³í¹®µéÀº ÀÌ¹Ì ³í¶õÀÇ ´ë»óÀ̾ú´ø ÀÌ ¹®Á¦¸¦ ÀïÁ¡È½ÃÄÑ 1640³â´ë µé¾î¼´Â ¾ö°ÝÇÑ ±ØÀÛ¼úÀÌ Á¤ÇüȵDZ⿡ À̸¥´Ù. °¨Á¤ÀÇ Á¤È¸¦ ÀǹÌÇÏ´Â ¾Æ¸®½ºÅäÅÚ·¹½ºÀû īŸ¸£½Ã½º °³³äÀ» ´ç´ë¿¡ Àû¿ëÇϱâ À§ÇÏ¿© ¿¬±ØÀûÀÎ ÀçÇöÀº Çö½ÇÀ̶ó´Â ´À³¦À» ÁÖ´Â »ç½ÇÀÓÁ÷ÇÏ°Ô ¹Þ¾Æµé¿©Á®¾ß ÇÑ´Ù. Áú¼°¡ °ø°íÇØÁö´Â ÀÌ ½Ã±â¿¡ ¾Æ¸§´Ù¿ò°ú ¿ì¾ÆÇÔÀº ÁïÈïÀûÀ¸·Î ¸¸µé¾îÁö´Â °ÍÀÌ ¾Æ´Ï¶ó °øÀÌ µé¾î°£ ÀÛ°¡ÀÇ ÀÛ¾÷°ú ±ÔÀ²¿¡¼ ¸¸µé¾îÁø´Ù´Â »ý°¢ÀÌ ÀÚ¸®Àâ°Ô µÇ¾ú´Ù.
De ce souci de crédibilité découlent les célèbres règles. L¡¯unité de temps veut que la durée de la pièce corresponde à celle de l¡¯histoire représentée (les entractes, nécessaires techniquement, permettent d¡¯allonger ce temps fictif à
une journée). Il en résulte l¡¯unité de lieu (on ne peut pas beaucoup se déplacer en vingt-quatre heures) et l¡¯unité
d¡¯action (un seul sujet auquel tout est subordonné). Une quatrième unité proscrit les mélanges chers au baroque.
Chaque pièce est organisée selon un certain nombre de paramètres, et quand ceux-ci varient elle s¡¯inscrit dans un
genre ou un autre, les catégories étant très normalisées. Aussi la tragédie possède un langage "élevé", des héros
nobles, une tension constante, un dénouement malheureux ; la comédie utilise un style "bas", des protagonistes
roturiers, un déroulement relâché et une fin optimiste. Autre règle fondamentale : la bienséance, qui interdit de
choquer autrui par des audaces scéniques (plus de spectacles sanglants) et morales (l¡¯indécence est bannie, les
personnages doivent rester conformes à leur condition sociale).
¹«´ë¿¡¼ º¸¿©Áö´Â °Í¿¡ ½Åºù¼ºÀ» ºÎ¿©ÇÏ·Á´Â ³ë·Â¿¡¼ À¯¸íÇÑ ±ÔÄ¢µéÀÌ ¸¸µé¾îÁø´Ù. ½Ã°£ÀÇ ´ÜÀϼºÀº ¹«´ë¿¡¼ ÀçÇöµÇ´Â »ç°ÇÀÇ ½Ã°£°ú ÀÛÇ°ÀÇ Áö¼Ó ½Ã°£À» ÀÏÄ¡½ÃÅ°·Á°í ÇÑ´Ù. ¹«´ë °ø¿¬ÀÇ ±â¼úÀûÀÎ ¹®Á¦·Î ºÒ°¡ÇÇÇÏ°Ô ÇÊ¿äÇÑ ¸·°£ÀÇ ½Ã°£Àº °¡»óÀÇ ½Ã°£À» ÇÏ·ç Á¤µµ±îÁö È®Àå½ÃŲ´Ù. ½Ã°£ÀÇ ´ÜÀϼº¿¡¼ ÇÏ·ç µ¿¾È ³Ê¹« ¸¹Àº Áö¿ªÀ» À̵¿ÇÒ ¼ö ¾ø´Ù´Â Àå¼ÒÀÇ ´ÜÀϼº, ÇϳªÀÇ ÁÖÁ¦¿¡ ¸ðµç °ÍÀÌ Á¾¼ÓµÇ¾î¾ß ÇÑ´Ù´Â »ç°ÇÀÌ ´ÜÀϼºÀÌ Ãß°¡µÇ¾ú´Ù. ³× ¹ø° ´ÜÀϼºÀº ¹Ù·ÎÅ© ¹ÌÇп¡¼ À¯ÇàÇÑ À帣ÀÇ È¥¿ëÀ» ±ÝÁöÇÑ´Ù. °¢ ÀÛÇ°Àº ÀÏÁ¤ÇÑ º¯¼ö¿¡ µû¶ó ¸¸µé¾îÁöµÇ ±× ¹üÁÖ°¡ ¸Å¿ì ±Ô¹üÈµÈ ±î´ß¿¡ ¾î¶² ÇϳªÀÇ À帣¿¡ ¼ÓÇØ¾ß ÇÑ´Ù. ±×·± Â÷¿ø¿¡¼ ºñ±ØÀº °í»óÇÑ ¾ð¾î¸¦ ±¸»çÇÏ´Â ±ÍÁ·Àû ÁÖÀΰøÀÌ µîÀåÇÏ¿© Áö¼ÓÀûÀÎ ±äÀåÀ» À¯ÁöÇÏ´Ù°¡ ºÒÇàÇÑ ´ë´Ü¿øÀ¸·Î Á¾°áµÈ´Ù. ÇÑÆí Èñ±ØÀº ±ÍÁ· Ãâ½ÅÀÌ ¾Æ´Ñ ÁÖÀΰøµéÀÌ µîÀåÇÏ¿© °í»óÇÏÁö ¾ÊÀº ¾ð¾î¸¦ ±¸»çÇÏ¸ç ºñ±Ø¿¡ ºñÇÏ¿© ÀÌ¿ÏµÈ »óÅ¿¡¼ ÁøÇàµÇ´Â »ç°ÇÀÌ ³«°üÀûÀÎ °á¸»·Î Á¾°áµÈ´Ù. ÀÌ ½Ã±â¿¡ ¿ä±¸µÈ ÇÙ½ÉÀû ±ÔÄ¢ °¡¿îµ¥ ÀûÇÕ¼ºÀÇ ¿øÄ¢Àº À¯Ç÷ÀÌ ³¶ÀÚÇϰųª ¿Ü¼³½º·¯¿î Àå¸éÀ» ¹«´ë¿¡¼ º¸¿©ÁÖ´Â °ÍÀº ±ÝÁöÇÏ¸ç µîÀåÀι°ÀÇ ´ç½ÃÀÇ »çȸ »óȲ¿¡ ºÎÇÕÇÏ´Â °ÍÀ» ¿ä±¸ÇÏ¿´´Ù.
Les conséquences dramaturgiques sont indéniables : peu de comédiens sur scène, une homogénéité structurelle
(situation de crise, avec un rebondissement et un épilogue rapide), le rôle fondamental du récit (toute l¡¯action proprement dite se passant en coulisse). Ces règles vont être de plus en plus strictes, voire drastiques. Après 1685, elles
auront tendance à figer le théâtre français après lui avoir permis de connaître un âge d¡¯or.
ÀÌ°°Àº ¿¬±ØÀû ±ÔÄ¢ÀÌ Àû¿ëµÇ¸é¼ ´ÙÀ½°ú °°ÀÌ ºÎÁ¤ÇÒ ¼ö ¾ø´Â °á°ú¸¦ ¾ß±âÇÏ¿´´Ù. ¹«´ë¿¡ µîÀåÇÏ´Â ¹è¿ìÀÇ ¼ö´Â Á¦ÇѵǾú°í À§±â»óȲ¿¡ ÀÌÀº »ç°ÇÀÇ »õ·Î¿î Àü°³, ½Å¼ÓÇÑ ¿¡ÇÊ·Î±× µî ±¸Á¶ÀûÀÎ Â÷¿ø¿¡¼ µ¿ÁúÀû Ư¼ºÀ» °¡Áö¸ç À̾߱⿡ ÇÙ½ÉÀû ±â´ÉÀÌ °Á¶µÇ¾ú´Ù. ±×·¯¹Ç·Î ÁøÁ¤ÇÑ ÀǹÌÀÇ ÇൿÀº ¹«´ë µÚ¿¡¼ ÀÌ·ç¾îÁø´Ù. ÇÁ¶û½º ¿¬±ØÀÇ È²±Ý±â¸¦ ¸¸µé¾î³½ ¹Ù ÀÖ´Â ¿¬±ØÀÇ Á¦±ÔÄ¢Àº Á¡Á¡ ´õ ¾ö°ÝÇØÁö°í öÀúÇÏ°Ô Àû¿ëµÇ±â¿¡ À̸£·¯, 1685³â ÀÌÈķδ ÇÁ¶û½º ¿¬±Ø Àü¹ÝÀ» °íÂøȽÃÅ°´Â °æÇâÀ» º¸¿©ÁØ´Ù.
* Quelques textes importants : ÁÖ¿ä Âü°í¹®Çå
Jean Chapelain, Lettre sur la règle des vingt-quatre heures (1630)
Jean Chaepain, Discours sur la poésie représentative (1635)
Hippolyte Jules Pilet de La Ménardière, Poétique (1640)
Jean-Louis Guez de Balzac, Lettres
Georges de Scudéry, Observations sur le Cid (1637)
Georges de Scudéry, Les sentiments de l¡¯Académie sur la tragi-comédie du Cid (1638)
Gérard-Jean Vossius, Poétique (1647)
François Hédelin abbé d¡¯Aubignac, La Pratique du théâtre (1657)
Pierre Corneille, Trois discours sur le théâtre (1660) – Examens (1660)
Nicolas Boileau, L¡¯Art poétique (1674)
René Rapin, Réflexions sur la Poétique d¡¯Aristote (1675)
* Source : http://gallica.bnf.fr/themes/LitXVIIz6.htm
* ÀÌ°æÀÇ´Ô¿¡ ÀÇÇؼ °Ô½Ã¹° À̵¿µÇ¾ú½À´Ï´Ù (2016-03-15 10:59) |
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