Dans cette pièce, les personnages passent leur temps à s'enfermer et on frappe beaucoup à la porte ... La porte
(ou la fenêtre) est un lieu de passage entre deux états : elle est invite à la franchir (porte de la prision, porte de la
chambre d'Olga, porte au-delà de laquelle se tiennent les négociations que mène Hoederer avec les autres membres
du Parti). Elle sépare le domaine profane du domaine des initiés (fenêtre ouverte dans la nuit sur l'explosion du pont
de Korsk, porte du bureau de Hoederer ...) Elle marque l'entrée du parti, l'entrée dans l'amitié de Hoederer. A la fin de la pièce, elle ouvre sur la mort. [...] La porte n'est donc pas seulement une ouverture commode pour la mise en
scène. Selon qu'elle est ouverte ou fermée, verouillée ou non, elle peut signifier une présence, une absence, un
appel, une défense, un danger ou une perspective.
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Voir Françoise Bagot et Michel Kail, Jean-Paul Sartre Les Mains sales, PUF, 1992, pp. 75-76. |
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